Alan Scott, un ophtalmologue basé à San Francisco a développé le Botox dans les années 1970, en association avec un biochimiste. L’usage de ce produit était initialement destiné au traitement des spasmes oculaires et du strabisme.

C’est en 2002 que la FDA (La Food and Drug Administration, organisme qui mandate entre autres l’autorisation de la commercialisation des médicaments sur le territoire des États-Unis) a permis l’octroi d’une destinée foudroyante et

florissante à la toxine botulique en permettant sa commercialisation pour des traitements à visées cosmétiques temporaires.

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Le Botox est une toxine qui agit en bloquant la transmission du nerf vers le muscle diminuant ainsi, la force de contraction musculaire. Les expressions du visage sont dues à la contraction de petits muscles faciaux

situés sous la peau qui constituent un groupe de muscles qui contrôlent notamment ces expressions. Ces muscles sont également appelés muscles mimétiques. Ils s’animent en engendrant des plis qui disparaissent à l’issue de

cette contraction.

 

Au fil du temps ces plis se transforment en rides disgracieuses qui se creusent progressivement en formant des sillons proéminents, plus larges et plus profonds. Elles apparaissent à la suite de la contraction répétée des muscles du

visage. Elles confèrent au visage une expression relevant de la tristesse, de la fatigue, de la lassitude voire de l’amertume.

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Les rides traitées sont essentiellement celles situées sur la partie supérieure du visage au niveau du front, de la glabelle (entre les sourcils), et les pattes d’oie. L’utilisation du Botox à bon escient et avec parcimonie permet l’obtention de

résultats très naturels et spectaculaires, tout en préservant les expressions avenantes du visage puisqu’ il s’en retrouve détendu, lisse et rajeuni sans qu’il n’apparaisse figé.

 

Les effets de ce traitement se manifestent après 48h et le visage apparaît très harmonieux au bout de 15 jours. Le résultat obtenu à l’issue de la première séance dure en moyenne 4 à 6 mois au terme desquels, l’injection peut être

renouvelée.

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Notons que détendre le muscle orbiculaire (autour des yeux) qui génère les pattes d’oie rehausse la queue du sourcil ; le regard s’en trouve agrandi et lumineux.

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Bien qu’ayant de nombreuses vertus, et outre les risques classiques de la toxine botulique, le botox peut également présenter certains risques spécifiques et engendrer quelques complications lorsqu’il est utilisé par des praticiens tels

des médecins esthétiques qui n’y sont pas habilités.

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Le degré d’expertise du médecin aptes à pratiquer ce type d’injections sont des chirurgiens plasticiens, des dermatologues diplômés, ORL et des ophtalmologues.

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En effet, lors de l’injection de Botox si l’on recourt à l’utilisation de ce produit avec excès, le visage révèle un aspect figé et présente un sourcil considérablement réhaussé (un regard « Méphisto »)

Si l’injection est réalisée sur une partie trop basse au niveau du front, cela entraînera une chute du sourcil qui semblera plus lourd et pourra éventuellement engendrer une difficulté à ouvrir la paupière (ptosis).

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Rappelons que ces désagréments sont heureusement réversibles mais qu’il faudra, en revanche, patienter que les effets de ces injections disparaissent progressivement sur une période de plusieurs semaines. Un antidote permettant la disparition à la fois de cette toxine botulique et de ces stigmates indésirables n’existe pas.